« Changer : c’est possible. »
Pourquoi vouloir changer ?
L’Homme n’en a pas le choix : Tout dans l’univers est en perpétuelle transformation, en constant changement ; et il n’y coupe pas. Mais en a-t-il seulement conscience ? ou bien, casanier, ne veut-il pas changer ? Il n’a pourtant que deux alternatives : ou bien garder la tête dans le sable, telle l’autruche, et se laisser balloter par les énergies et les aléas de la vie ; il reste ainsi dans un état de conscience dont l’incarnation serait « boulot, dodo, TV, vaccins et chimios » ; ou bien grandir en conscience en décidant de s’ouvrir à la lumière ; il découvrirait alors cette autre image du monde, gouverné par l’amour universel.
Pour sa défense, il est vrais que le chemin est long, mais qu’elle joie de découvrir peu à peu, une ouverture à un autre état d’être ! Cette joie n’est pourtant que la carotte qui fait avancer. La vraie raison de changer est : psychiquement, être simplement fier d’avoir fait un pas vers l’amour inconditionnel; spirituellement, retrouver son « moi » pour reprendre sa place dans le concert de l’univers qui deviendrait alors harmonieux.
Est-il possible de changer ?
C’est selon le bon vouloir de chacun ; l’Homme n’est-il pas le seul animal à posséder un libre arbitre ? Mais que lui reste-t-il de cette fonction ? Celle-ci a été occultée, dévoyée par des générations d’héritages culturels, cultuels et des lignées familiales, politiques et spirituelles dont les manifestations sont les croyances, les habitudes, les conflits, les peurs, etc... Dès lors, n’est-il pas difficile d’ouvrir ces valises d’héritages pour comprendre, ainsi prendre un recul et respirer autre chose que les erreurs et les « bonnes intentions », encore plus nocives ? Mais si l’Homme décide de se mettre en marche, la vie lui propose de l’accompagner sur sa route. Ainsi la maladie et plus généralement le vécu est là pour lui rappeler, certes souvent un peu durement, cette nécessité de « poser ses valises » pour grandir. Merci à elles et à toutes ces rencontres surprenantes... Se mettre en marche, c’est déjà se prendre en charge, donc devenir responsable ; n’est-ce pas la porte ouverte au changement de conscience, en conscience ?
Faut-il changer pour vivre mieux ?
Vivre mieux ? Est-ce de vouloir toujours plus d’argent, plus d’honneur, plus de reconnaissance ? Est-ce de vouloir toujours avoir mieux que le voisin ? Est-ce de mener une vie de « bâton de chaise » rompu ? Tous les gouts sont dans la nature, alors pourquoi ces états ne seraient-ils pas pour certains un mieux vivre ? Dans ce cas, tout changement parait inutile. Alors que veut dire ici « vivre mieux » ? Acquérir un détachement aussi bien des biens physiques que des émotions, sans nier ni les uns ni les autres, ou plus simplement être en empathie avec nos environnements, intérieur et extérieur, c'est-à-dire être libre de nos besoins et de nos émotions. L’Homme peut arriver à ce niveau de rectitude grâce à un travail de connaissance et de conscience sur lui-même et sur son environnement ; travail sans relâche, dont les effets sont souvent longs à se faire sentir. Cette expérience de vie responsable exige le changement d’un état d’esprit soumis à la « mode » et est rendu possible grâce à ces ingrédients nouveaux.
Nota : Conclusion: « T’y changes ? T’y changes pas ? T’y crèves ! » Le tout est de savoir comment on choisit de vivre… (D’après un dicton arabe). -(Pas obligatoire d’imprimer. A votre discrétion).
Décembre 2015 – Luc et Béatrice
Livre :De l’architecture à la domopsychologie. L.Dambrin et B. Tellenbach